J’ai pas trop envie de parler de mode aujourd’hui, mais plutôt d’actualité lyonnaise, en particulier de cinéma.
Quentin Tarantino est le prix Lumière 2013 ! C’est un prix décerné chaque année pendant le Festival Lumière de Lyon, manifestation dédiée aux classiques du cinéma, et en particulier aux films méconnus ou oubliés. Le réalisateur est à l’honneur et sera à Lyon pour recevoir son prix lors de la soirée de clôture, le dimanche 20 octobre !
Moi, Quentin Tarantino me fascine !
Je ne sais pas vous, j’admire beaucoup ce réalisateur, parce qu’il sait faire un cinéma qui scotche.
Ce que je n’aime pas mais qui me fascine dans son univers, c’est la violence de ses histoires, toujours marquées par la souffrance du héros, et sa quête : la vengeance. Ce qui me fascine chez Tarantino, c’est justement que ses films sont le prototype-même du western, de l’aventure épique.
Ce que je préfère chez Tarantino, c’est l’humour décalé, qui surgit là où on ne l’attend pas, juste avant ou après une scène de vengeance violente. Ce que j’aime aussi, ce sont les histoires dont on pense connaître/espérer la fin, qui ne se passent finalement pas tout à fait comme prévu, mais qui généralement aboutissent au triomphe du héros, qu’on a appris à aimer/estimer/approuver pendant les deux heures et quelques de film…
Inglorious Basterdes par exemple m’a énormément déçue. Et puis le revirement de situation final (la dernière minute ?) m’a un peu apaisée, sans pour autant me donner pleine satisfaction. Et c’est bien je pense, de sortir d’un film qui vous laisse une impression forte, bonne ou mauvaise. Au moins on s’en souvient !
Parce que devant la concurrence, le nombre de films qui sortent chaque année, et je ne vous parle même pas des films qui sortent seulement dans une ou deux salles, faute de moyens, je trouve très compliqué de se rappeler de tous les films.
Il ne vous est jamais arrivé de regarder un film en vous disant à un moment-clé : Mais, je l’ai déjà vu ! Et pourtant vous aviez oublié le titre et jusqu’aux acteurs principaux !
Bref, Tarantino ne me laisse pas indifférente, et si je me rappelle de ce que me disait mon professeur d’histoire de l’art, c’est justement là que naît l’art contemporain. Car on dépasse la simple notion de beau / bien pour aller vers l’ailleurs, des émotions, des sensations, qui impriment plus facilement la mémoire.
Allez donc voir Tarantino au Festival Lumière, prenez le temps de découvrir le cinéma des années 50,60, 70. Petite curiosité : le Festival Lumière diffuse en exclusivité mondiale une copie du Chanteur de Jazz, le premier film parlant de l’histoire !
Programme et billeterie du Festival Lumière 2013 : http://www.festival-lumiere.org/